Les Knicks renversent Wemby et les Spurs de San Antonio pour s’offrir la NBA Cup 2025
Les New York Knicks l’ont fait ! À Las Vegas, dans une ambiance électrique et face au phénomène Victor Wembanyama, New York a renversé les San Antonio Spurs (124-113) pour décrocher la toute première NBA Cup de son histoire. Un titre de mi-saison, certes… mais un moment qui compte vraiment pour une franchise qui attendait un signal fort depuis longtemps.
Et ce signal, les Knicks l’ont envoyé.

Une finale à l’ancienne, comme New York les aime
Vue depuis New York, cette finale avait tout ce que les fans du MSG adorent : du combat, de l’intensité, et cette sensation que chaque possession se mérite. Pas de feu d’artifice permanent, mais un match âpre, physique, parfois brouillon… et totalement sous tension.
Les Spurs, emmenés par Wembanyama, ont longtemps mené la danse. Plus solides pendant trois quart-temps, ils ont imposé leur pression défensive et frustré les Knicks, notamment sur les lignes arrière. À l’entame du dernier quart, San Antonio semblait avoir le match en main.
Mais cette équipe des Knicks a du caractère.
Le quatrième quart-temps qui change tout
Menés de cinq points en début de quatrième quart, les Knicks ont sorti ce que les grandes équipes savent produire : un run au bon moment. Deux tirs primés de Jordan Clarkson, une défense qui monte d’un cran, et surtout… une domination totale au rebond offensif.
En quelques minutes, New York passe devant et lâchera plus. Le genre de match qui aurait fait exploser le Madison Square Garden !
Mitchell Robinson, le héros que personne n’attendait
S’il fallait un symbole de cette finale, ce serait lui. Mitchell Robinson.
Pas le joueur le plus médiatique. Mais celui qui a fait tourner le match.
En seulement 18 minutes, Robinson capte 15 rebonds, dont 10 offensifs, offrant aux Knicks 32 points sur seconde chance. Dans un match aussi serré, c’est énorme.
Face à Wembanyama, il a aussi livré un vrai combat, gênant le Français et imposant un défi physique qui a fini par user les Spurs.
Brunson en patron, Anunoby en métronome
Dans ce type de match, les Knicks savent qu’ils peuvent s’appuyer sur Jalen Brunson. Calme, lucide, jamais affolé, il termine avec 25 points et repart avec le trophée de MVP de la NBA Cup.
Mais l’homme fort offensivement, c’est OG Anunoby. Avec 28 points, il a maintenu New York à flot dans les moments compliqués, avant de faire la différence quand le match s’est ouvert.
Autour d’eux, Karl-Anthony Towns, Jordan Clarkson et le jeune Tyler Kolek ont parfaitement joué leur rôle. Une profondeur d’effectif qui, vue depuis New York, change complètement la perception de cette équipe.

Ces Knicks-là ne gagnent pas par hasard
Ce qui frappe, quand on regarde cette équipe, c’est qu’elle ne dépend pas d’un seul homme. Mike Brown l’a encore prouvé en fin de match, en laissant certains cadres sur le banc pour s’appuyer sur les joueurs les plus en rythme, quitte à bousculer la hiérarchie.
Un pari osé, mais totalement assumé. Et gagnant.
La NBA Cup, un titre qui compte vraiment, même en décembre
On pourra toujours débattre de la valeur d’un tournoi de mi-saison. Mais quand on voit l’intensité, l’engagement des joueurs et la joie au coup de sifflet final, difficile de dire que ce titre est anecdotique.
Et pour New York, elle arrive au moment parfait.
Un message envoyé à toute la ligue
Les Knicks quittent Las Vegas avec un trophée… et surtout avec une certitude : ils font à nouveau partie des équipes qui comptent en NBA.
Et pour ceux qui rêvent d’aller voir un match au Madison Square Garden – cette équipe donne clairement envie de suivre la suite de la saison.
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